Novedades bibliográficas de Presses Universitaires Liège:

Sinopsis: «For two centuries, from the middle of the 6th century to the end of the 4th century BCE, hundreds of scenes of play were depicted on Attic and South Italian vases. They bring to life warriors, children, girls and boys enjoying a large variety of ludic activities—boardgames, ball games, hoop games, spinning tops and swings. This book explores how the experience of play can shed new light on the dynamics of Archaic and Classical Greek society, its norms, values and imagination. Vase-painters offer us a different way of thinking about youth, love, life passages, competition, performance, with a particular relation to luck and risk.
This journey through ludic images begins in the Archaic period, with the depiction of two soldiers, heavily armed, relaxing in war, demonstrating their complicity, wisdom and strategic skills by playing a boardgame. It ends with children’s entertainment in a festive setting in the late 5th and early 4th centuries BCE. Throughout this period, vase-painters praise the physical beauty of young men training to be the best in the gymnasium and of girls competing or exercising their agency to propitiate the gods for a happy wedding.
This lavishly illustrated volume is based on the research carried out in the ERC Advanced Grant project Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity, supported by the European Research Council» (fuente: web de la editorial).
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Sinopsis: «Assurer la conservation de biens, faire pression sur un citoyen récalcitrant, punir un certain comportement, permettre l’exécution d’une prétention, voilà autant d’objectifs poursuivis par l’envoi en possession (missio in possessionem), une mesure emblématique du droit prétorien. Le présent ouvrage offre la première investigation complète sur une institution jusqu’ici souvent traitée de façon marginale dans la littérature juridique.
D’abord conçue comme une saisie provisoire du patrimoine du débiteur dans le cadre de l’exécution forcée, la funeste mesure s’est assouplie et a investi l’ensemble de l’ordre juridique romain dans des domaines aussi variés que les droits des successions, de la famille ou du voisinage. Le recensement d’un large panel de sources, parfois regrettablement lacunaire, permet à l’auteur d’apporter un éclairage nécessaire sur l’existence et les modalités des différentes causes d’envoi en possession fixées ou non dans l’édit du préteur. À cet égard, une nouvelle reconstruction de portions de l’édit perpétuel se voit proposée. L’évolution de la terminologie juridique, la procédure applicable, les conséquences pour le débiteur ainsi que le régime de droits et d’obligations liant les parties durant l’envoi en possession font également l’objet d’une analyse approfondie.
L’examen démontre que, malgré une grande diversité de cas d’application due au développement de la législation prétorienne et à la créativité des jurisconsultes, l’envoi en possession a maintenu un caractère uniforme en droit romain classique et constitue une institution fondamentale pour le fonctionnement de l’édifice judiciaire romain» (fuente: web de la editorial).
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Sinopsis: «La vision traditionnelle de la questure, magistrature romaine dont les titulaires sont supposés n’avoir exercé que de basses fonctions financières et techniques, est toujours tributaire du désintérêt avec lequel les auteurs anciens en ont traité. Cette opinion fut encore renforcée par l’interprétation, à la fin du XIXe siècle, de Theodor Mommsen dans son maître ouvrage, Le Droit public romain (Römisches Staatsrecht) : jeunes gens sans envergure ni expérience, les questeurs n’auraient été que les auxiliaires d’autres magistrats, en premier lieu des consuls. Ainsi s’expliqueraient leur subordination et l’hétérogénéité, pour ne pas dire la confusion, de leurs fonctions.
Depuis quelques décennies cependant, les institutions de l’Antiquité, notamment de la République romaine, ont fait l’objet d’un vaste mouvement de révision, dans une approche plus souple, aussi sensible aux évolutions et aux ruptures qu’aux permanences. Seule, ou presque, manquait encore au tableau la questure. Cet ouvrage s’inscrit dans cette vision contemporaine résolument diachronique, et a pour objectif de revoir la place de la magistrature à l’époque républicaine.
La première partie porte sur la définition de la questure : à côté des aspects institutionnels (conditions d’éligibilité, place dans l’ordre républicain, entrée en fonction, etc.), on y trouvera l’étude lexicale de la titulature des questeurs. Ce travail était nécessaire, car jamais aucun exposé exhaustif étudiant, en contexte, la variété de leurs titres, n’a été réalisé à ce jour. L’apport de la riche tradition linguistique liégeoise en matière de bilinguisme gréco-latin fut ici mis à profit pour éclairer l’histoire à l’aune des textes. Ce souci philologique constitue d’ailleurs une des trames essentielles de cet ouvrage de prime abord historique.
Le réexamen des fonctions des questeurs, dans la seconde partie, amènera la révision de l’interprétation que Theodor Mommsen avait donnée d’une charge qui, après deux siècles d’évolution (IIIe–Ier s. av. J.-C.), constituait un rouage essentiel des institutions du dernier siècle de la République, et assurait aux futurs dirigeants romains une formation diversifiée au contact des réalités du pouvoir» (fuente: web de la editorial).
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Sinopsis: «Dans le cadre de leurs cultes, les dieux et les déesses des Grecs reçoivent des épithètes dont le nombre et la diversité participent du caractère fondamentalement polythéiste du système religieux hellénique. Au cœur de cette richesse onomastique, qui caractérise nombre de divinités, Zeus est incontestablement le mieux doté, quantitativement aussi bien que qualitativement. Une telle abondance de dénominations constitue dès lors un moyen d’accès à une meilleure connaissance de la morphologie de Zeus, tout autant qu’un défi à sa cohérence en tant que puissance divine. C’est notamment le cas à Athènes, dont la documentation, un peu moins lacunaire qu’ailleurs, permet un examen systématique et contextualisé de l’ensemble des épithètes cultuelles du dieu. Une telle étude rend compte tant de la pluralité des domaines d’intervention de celui qui est entre autres ‘Au-sommet’ (Epakrios), ‘Des-bornes’ (Horios), ‘Des-biens’ (Ktèsios) ou ‘Olympien’ (Olumpios), que de la multiplicité des logiques à l’œuvre dans ses modes d’action. Elle témoigne également de la place structurante de Zeus au sein du panthéon d’une cité dominé par Athéna, dont la position tutélaire est indéniablement soutenue par le déploiement des fonctions de son père» (fuente: web de la editorial).
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Sinopsis: «En Grèce ancienne, le sacrifice d’un animal domestique avait une portée alimentaire, mais était surtout un acte rituel destiné à interagir avec le monde supra-humain. Dans le cadre de sacrifices offerts par des particuliers, le choix de l’animal était généralement laissé au sacrifiant en fonction de ses moyens financiers. En revanche, pour les sacrifices accomplis dans le cadre de cultes officiels et publics, la sélection de l’animal faisait l’objet d’une réglementation stricte. Les normes rituelles constituent un corpus particulièrement adapté à l’étude des associations rituelles entre dieux et animaux : ces inscriptions produisent en effet de nombreuses prescriptions concernant les caractéristiques des animaux offerts en contexte public, comme leur espèce, leur sexe, leur âge, et même parfois leur couleur. Cependant, les règlements cultuels ne disent rien du fondement de ces choix. Quels étaient dès lors les critères qui justifiaient la sélection d’un animal plutôt qu’un autre pour une divinité donnée ? Cette question se trouve au cœur de l’ouvrage, qui entend ainsi contribuer à une meilleure compréhension des pratiques sacrificielles grecques à l’échelle panhellénique, mais aussi locale» (fuente: web de la editorial).